Le pont et la cheminée
Il y a quelques jours, Mohamed Selmet m’a invité à enregistrer mon témoignage sur le futur boulevard Abdenbi Guemiah. Je ne pouvais pas choisir un autre lieu que celui où était implantée
Sur la route de l’avenue Hoche, je repère la cheminée, celle des papèteries de
Nous nous garons juste au coin de la rue A. Doucet... des frissons envahissent mon corps quand mon "guide" m'apprend que c'est de ce coin de rue que le coup de fusil mortel avait été tiré.
On traverse l'avenue Hoche et on pénètre, non sans émotion, dans ce parc -cette parcelle qui respire encore la cité blanche dans mon cœur. En perspective, j'aperçois le pont, enfin !
Le pont et la cheminée... témoins de l'histoire
Curieusement, il me semble petit, peut-être parce que nous en sommes loin et j’ai du mal à me souvenir que je traversais toute cette étendue jusqu’au bout, là-bas. Je ne me souviens pas non plus des trains qui l’empruntaient. Par contre, il manque une odeur : celle des papèteries …
Nous traversons un parc plutôt désert, il est presque 19 heures.
Je n’ai pas envie de demander où Abdenbi est tombé. Mohamed est tellement enthousiaste de rafraîchir ma mémoire. Il parle. Il parle. Je regarde à droite et aussi à gauche, je ne sais plus, je ne sais pas, des images reviennent et, je finis enfin par la voir...
" La Cité Blanche était là ! "
Nous choisissons le décor pour la vidéo : le pont et la cheminée. Vous penserez peut-être que je suis un peu frapadingue mais c’est pour moi le symbole de cette époque qui restera toujours fidèle témoin de l’histoire. Météo France c’est trompée aujourd’hui : le soleil était avec nous et je vous promets que si mes yeux étaient humides c’était uniquement parce que je l’avais justement face à moi … pour éviter le contre-jour.
Le pèlerinage continue. Nous parcourons le parc. J’aperçois un premier oiseau un peu bizarre, je n’en avais jamais vu de pareil. Juché sur de hautes pattes, il s’évertue à transporter un énorme morceau de pain. Un autre et encore, toute une communauté qui a certainement élu domicile dans cet espace… comme si la nature avait remplacé l’homme, alors qu’en fait, elle a toujours été là.
Nous arrivons presqu’au bout du parc, un peu avant
Nous remontons dans la voiture, après quelques hectomètres, face à nous
Lydie
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